Cette photo incroyable montre la cité de Santiago du Chili, lovée contre sa cordillère, les Andes. Les ressources naturelles sont un pilier fondamental pour l’économie du Chili. Sauf que cette croissance a creusé les inégalités sociales et économiques et imposé une plus grande pression sur l’environnement.
La cité de « Chago » est dominée par le Cerro el Plomo et l’Aconcagua, le plus haut sommet des Andes marquant la frontière avec l’Argentine. Ce colosse d’Amérique s’élève à 6 962 mètres d’altitude, c’est le point le plus haut de la planète hors de l’Himalaya.
Au pied de ces géants de pierre, s’étend la ville de Saint Jacques du Chili, une capitale de 7 millions d’habitants – un tiers du pays. Centre financier, commercial et industriel, elle génère 45% du PIB du pays, et présente un climat doux et méditerranéen.
Mais ce n’est pas que la dolce vita au Chili, malgré sa richesse par habitant.
Le pays traverse une période difficile, des séismes sociaux et politiques à répétition.
D’un côté, les ressources naturelles sont un pilier fondamental pour son économie, qui est le plus grand producteur de cuivre et de lithium au monde. Il est aussi l’un des principaux exportateurs de produits forestiers et halieutiques (pêche).
Et c’est une puissance agricole.
Le Chili est l’un des plus grands producteurs mondiaux de cerise, d’avocats, de cranberries, de pomme, de kiwi et de prunes, de raisins et de vins.
Mais le pays a surtout bénéficié du « boom » des prix des matières premières pendant les années 2000 et a connu une croissance soutenue ces dernières 15 années.
Sauf que cette croissance a creusé les inégalités sociales et économiques et imposé une plus grande pression sur l’environnement. Le phénomène El Nino menace la stabilité agricole mais la pression anthropique est colossale sur cette fine bande fertile.
L’air de Santiago est de mauvaise qualité, la désertification, la dépréciation des habitats, la pollution chimique de l’eau et des sols s’accélère.
Les Chiliens ont produit une moyenne de 384 kg de déchets par an, ce qui fait du pays le pays d’Amérique Latine qui produit le plus de déchets, presque 17 millions de tonnes en 2021 dont seulement 14% sont valorisés.
(A titre de comparaison, la #France en produit 342 millions, soit 10 fois plus par habitant, mais en valorise 66 %)
Mais on peut aussi se réjouir des réactions. De nouveaux instruments politiques ont été adoptés comme « l’impôt vert », un impôt sur les émissions de carbone. Et en 2015, le Chili a pris l’engagement de réduire de 30% ses émissions de GES pour 2030.
Le contexte politique reste explosif, avec son Président Gabriel Boric, âgé de 36 ans. Le souvenir de la dictature est encore frais.
Un Plan national a été lancé cette semaine, visant à retrouver plus de 1 000 personnes disparues pendant la dictature de Pinochet.
Le #Chili se recompose. Le pays évolue.
Et son destin comptera pour l’Amérique toute entière.
Santiago, Chili
Santiago, Chili
Cette photo incroyable montre la cité de Santiago du Chili, lovée contre sa cordillère, les Andes. Les ressources naturelles sont un pilier fondamental pour l’économie du Chili. Sauf que cette croissance a creusé les inégalités sociales et économiques et imposé une plus grande pression sur l’environnement. Des objectifs climatiques ambitieux ont néanmoins été fixés par le gouvernement. Le pays évolue. Et son destin comptera pour l’Amérique toute entière…
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